État des lieux de l’enseignement du français
Date de soumission : 09/03/2015
LVE 1 (préciser) | LVE 2 (préciser) | LVE 3 (préciser) | LVE 4 (préciser) | Commentaires | |
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Primaire | Français et Arabe | L’arabe pour les écoles francophones et le français pour les écoles arabophones | |||
secondaire | Arabe Anglais | L’élève entrant au secondaire choisit une des deux langues comme langue seconde, de la sixième à la terminale | |||
Supérieur | Arabe Anglais | L’anglais et l’arabe deviennent des spécialités pour les étudiants à partir de bac + 2 |
LVE 1 (préciser) | LVE 2 (préciser) | LVE 3 (préciser) | LVE 4 (préciser) | Commentaires | |
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Primaire | 233.243 élèves arabophones | De ce nombre, il faut déduire 117.082 bilingues arabe-français | |||
secondaire | 41.182 élèves arabophones | 409.997 apprenants Anglicisants | Du nombre des arabophones, il faut déduire 25.661 bilingues arabe-français | ||
Supérieur | Dans les collèges et lycées francophones, très peu d’élèves optent pour l’arabe comme langue vivante, hormis quelques ressortissants des régions du nord et de l’est. On note une très faible proportion d’apprenants arabophones pratiquant l’anglais. |
2.3. Effectifs des apprenants de français*
Préscolaire | Primaire (école de base) | Secondaire |
---|---|---|
15 315 | 1 727 030 | 305 748 (collèges) 1 |
dans les cycles francophones, aussi bien à l’école primaire que secondaire, le français est médium et comme tel, introduit dès les classes de base : CP.
Il en est de même de l’arabe dans les cycles arabophones.
Selon le décret instaurant l’enseignement bilingue en français et en arabe, le français est introduit dans les classes arabophones dès le CE1 pour ce qui concerne les apprentissages des matières scientifiques,
dans les classes francophones, pour seulement l’aspect langue, l’arabe est introduit dès la classe de CP, en raison d’une heure hebdomadairement.
dans le secondaire où l’arabe et le français deviennent langues vivantes, ils sont introduits dès la classe de sixième, en raison de trois (3) heures hebdomadairement, généralement en concurrence avec l’anglais dans les collèges et lycées francophones.
Il en est de même de l’arabe dans les cycles arabophones.
Selon le décret instaurant l’enseignement bilingue en français et en arabe, le français est introduit dans les classes arabophones dès le CE1 pour ce qui concerne les apprentissages des matières scientifiques,
dans les classes francophones, pour seulement l’aspect langue, l’arabe est introduit dès la classe de CP, en raison d’une heure hebdomadairement.
dans le secondaire où l’arabe et le français deviennent langues vivantes, ils sont introduits dès la classe de sixième, en raison de trois (3) heures hebdomadairement, généralement en concurrence avec l’anglais dans les collèges et lycées francophones.
Au cycle primaire, l’enseignement du français se partage les sous disciplines que sont : la lecture, l’écriture, le langage et l’élocution (l’expression orale), la récitation, le chant, la grammaire, la conjugaison, l’orthographe, le vocabulaire, le paragraphe (l’expression écrite).
Ces activités occupent à peu près 700 heures par niveau sur les 900 dévolues à l’enseignement au niveau de chaque niveau pédagogique (CP1, CP2, CE1, CE2, CM1, CM2)
Au niveau de l’enseignement moyen donc des collèges (le premier cycle des lycées à cycle long), les nouveaux programmes d’enseignement accordent six (6) heures de cours de français par semaine, de la classe de 6ème à la 3ème. Sur les 36 semaines de l’année scolaire, cela totalise 216 heures par niveau et 864 heures pour le cycle
Au niveau des lycées, deux cas de figure :
les séries littéraires : 5 heures de français hebdomadairement, de la seconde à la terminale. Soit 180 heures par niveau. 540 heures sur le cycle.
Les séries scientifiques : 5 heures par semaine en seconde et première, soit 360 heures par an ; 3 heures par semaine en terminale soit 108 heures par an. Ce qui fait un total de 468 heures pour celui qui termine le cycle.
Ces activités occupent à peu près 700 heures par niveau sur les 900 dévolues à l’enseignement au niveau de chaque niveau pédagogique (CP1, CP2, CE1, CE2, CM1, CM2)
Au niveau de l’enseignement moyen donc des collèges (le premier cycle des lycées à cycle long), les nouveaux programmes d’enseignement accordent six (6) heures de cours de français par semaine, de la classe de 6ème à la 3ème. Sur les 36 semaines de l’année scolaire, cela totalise 216 heures par niveau et 864 heures pour le cycle
Au niveau des lycées, deux cas de figure :
les séries littéraires : 5 heures de français hebdomadairement, de la seconde à la terminale. Soit 180 heures par niveau. 540 heures sur le cycle.
Les séries scientifiques : 5 heures par semaine en seconde et première, soit 360 heures par an ; 3 heures par semaine en terminale soit 108 heures par an. Ce qui fait un total de 468 heures pour celui qui termine le cycle.
3.1.1. Enseignement public
Préscolaire | Primaire (école de base) | Secondaire |
---|---|---|
4 130 | 976 695 | 240 503 (collèges) 9 |
3.1.2. Enseignement privé
Préscolaire | Primaire (école de base) | Secondaire |
---|---|---|
8 813 | 116 831 | 37 338 (collèges) 17 |
Contexte de co-officialité de l’arabe (littéraire) avec le français.
Le français est majoritairement utilisé dans l’enseignement (plus de 90% des effectifs).
Au niveau de l'alphabétisation, le français cohabite avec au moins six langues véhiculaires, notamment l'arabe tchadien, le ngambay, le maba,...
Au niveau de l'enseignement, il cohabite avec l'arabe classique, consacré depuis le décret instituant le bilinguisme arabe-français.
Le français se perçoit désormais comme une langue partenaire. Il existe des expérimentations d’introduction des langues nationales dans l’enseignement. Le français étant introduit progressivement à partir du CP et devenant médium d’enseignement à partir du CE2.
Voir Diop, A. 2013. « Les langues d’enseignement dans le système éducatif du Tchad ». Glottopol, n°22, pp. 151-166
Le français est majoritairement utilisé dans l’enseignement (plus de 90% des effectifs).
Au niveau de l'alphabétisation, le français cohabite avec au moins six langues véhiculaires, notamment l'arabe tchadien, le ngambay, le maba,...
Au niveau de l'enseignement, il cohabite avec l'arabe classique, consacré depuis le décret instituant le bilinguisme arabe-français.
Le français se perçoit désormais comme une langue partenaire. Il existe des expérimentations d’introduction des langues nationales dans l’enseignement. Le français étant introduit progressivement à partir du CP et devenant médium d’enseignement à partir du CE2.
Voir Diop, A. 2013. « Les langues d’enseignement dans le système éducatif du Tchad ». Glottopol, n°22, pp. 151-166
Les écoles francophones : le français est introduit dès le CP1 Les écoles arabophones : le français est introduit à partir d
A l'élémentaire, sur la base de 25 semaines de cours effectifs sur les 36, l'apprenant totalise 2.664 heures, du CP1 au CM2. C’e
Autre langue 1 (préciser) | Autre langue 2 (préciser) | Autre langue 3 (préciser) | Commentaires | |
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Primaire | ||||
secondaire | ||||
Supérieur |
Non
3.5.1. Établissements nationaux
Désignation | Cycles (niveaux) | Nombre d’élèves |
---|---|---|
Public, privé laïque, privé catholique | Enseignement secondaire technique et professionnel | 4762 |
Formation technique et professionnelle | 806 | |
Nombre total d’apprenants
Préscolaire | Primaire | Secondaire |
---|---|---|
3.5.2. Cursus professionnels en français (à extraire du total mentionné ci-dessus en précisant leur objet : hôtellerie, tourisme…)
Intitulé du certificat | Effectif |
---|---|
- commercial | 3889 |
- industriel | 873 |
3.5.3.1. Quel est l’effectif concerné par niveau ?
Niveau | Nombre d’heures/semaine | Effectif |
---|---|---|
8 813 | 116 831 | 37 338 (collèges) 17 648 (lycées) |
3.5.3.2 Quelles sont les DNL (disciplines non linguistiques) proposées en français ?
Niveau | Nombre d’heures/semaine | Effectif |
---|---|---|
3.6. Établissements français
Primaire | Secondaire | Supérieur |
---|---|---|
Maternelle : 152 Elémentaire : 221 | Collège : 143 Lycée : 103 |
3.7. Autres établissements internationaux (en dehors des établissements homologués par la France)
Désignation | Statut (public, privé, étranger) | Nombre d’élèves |
---|---|---|
Ecole internationale américaine | Association présidée par un l’Ambassade des Etats- | Primaire et collège |
Les Étoiles Brillantes | sous le couvert du consul du Canada | Du primaire au Lycée |
Oui
Les programmes ont été réactualisés en 2008 par le Centre National des Curricula.
Non
Non
Non
Aux pays francophones : RCA, RDC, Côte d’Ivoire, Sénégal, etc.
Aux auteurs francophones : Mariama Ba, Aimé Césaire, Camara Laye, Cheikh Hamidou Kane, Ahmadou Kourouma, etc.
Aux auteurs francophones : Mariama Ba, Aimé Césaire, Camara Laye, Cheikh Hamidou Kane, Ahmadou Kourouma, etc.
Très peu font référence à la francophonie si ce n’est au travers de la question de la négritude. Le programme les y incite très peu.
C’est un véritable problème pour les professeurs de français par manque d’ordinateurs personnels, les délestages d’électricité quotidiens, la lenteur des connexions Internet et leurs coûts, etc.
Tous se contentent de cours obsolètes d’une année à l’autre, donc sans innovation.
Tous se contentent de cours obsolètes d’une année à l’autre, donc sans innovation.
Non, sauf quelques professeurs privilégiés « branchés » sur Internet
Les professeurs de français enseignent dans des conditions des plus déplorables :
- contenu de programme littéraire et purement linguistique ;
- insuffisance de manuels,
- classes surchargées,
- maîtrise aléatoire de la discipline elle-même par les professeurs de français
- pédagogie « rétrograde » (méthode traditionnelle)
- contenu de programme littéraire et purement linguistique ;
- insuffisance de manuels,
- classes surchargées,
- maîtrise aléatoire de la discipline elle-même par les professeurs de français
- pédagogie « rétrograde » (méthode traditionnelle)
5.1. Nombre
Primaire | Secondaire | Supérieur |
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6297 Instituteurs 1265 Instituteurs adjoints 17 | Collège : 6436 Lycée : 4802 Professeurs de to |
30
Non
Tout dépend des besoins du collège/Lycée, mais il s’agit le plus souvent de l’histoire, de la géographie, des langues étrangères.
Oui
Vacation dans le privé pour certains.
Oui
Oui, car les enseignants ont la mission d’éduquer et de former les cadres de demain
Certificat d’Aptitude pédagogique, Licence, Maîtrise
DEA
Il faut constituer le dossier composé des pièces suivantes :
- arrêté d’intégration,
- le certificat de prise et de présence effective,
- le rapport de stage,
- le rapport circonstancié du responsable de l’établissement du stage.
Le délai est variable : moins d’un an pour certains, un an pour d’autres et plus d’un an aussi pour d’autres personnes.
- arrêté d’intégration,
- le certificat de prise et de présence effective,
- le rapport de stage,
- le rapport circonstancié du responsable de l’établissement du stage.
Le délai est variable : moins d’un an pour certains, un an pour d’autres et plus d’un an aussi pour d’autres personnes.
Oui
Non
Non
Oui
Tableau départements francais
Désignation | Effectifs année 1 | Année 2 | Année 3 | Année 4 et + |
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ISSED : Institut Supérieur des Sciences de l’Educ | ||||
Oui
Tableau instituts formation
Désignation | Effectifs année 1 | Année 2 | Année 3 | Année 4 et + |
---|---|---|---|---|
Oui
Filières francophones
Désignation | Effectifs année 1 | Année 2 | Année 3 | Année 4 et + |
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L’université de N’Djaména | ||||
Culturelle |
Économique |
Démocratique |
Autres |
ATPFLE :
Les motivations sont diverses et relatives aux apprenants adultes arabophones des CALF :
- pour intégrer ou progresser hiérarchiquement dans l’administration.
- pour échanger avec les clients francophones
- pour continuer des études supérieures en français.
- Pour éviter la marginalisation dans une société francophone dans ses émanations administratives
- Par goût et intérêt pour le français et la francophonie.
Les motivations sont diverses et relatives aux apprenants adultes arabophones des CALF :
- pour intégrer ou progresser hiérarchiquement dans l’administration.
- pour échanger avec les clients francophones
- pour continuer des études supérieures en français.
- Pour éviter la marginalisation dans une société francophone dans ses émanations administratives
- Par goût et intérêt pour le français et la francophonie.
Le français évolue très mal au Tchad compte tenu de différents facteurs qui pèsent sur son enseignement. Il est d’abord concurrencé par l’anglais, il manque des enseignants hautement qualifiés pour son enseignement et sa diffusion ; il manque une politique linguistique réelle et des institutions chargées de la promotion de la langue française.
Nous souhaitons qu’il y ait plus d’enseignants qualifiés pour enseigner le français, de manuels adaptés aux contextes de l’apprenant, de formations continues, de stages pour les enseignants, de structures d’accueil bien équipés en matériels didactiques, etc.
Conditions d’enseignement / apprentissage exécrables : le français est laissé pour compte, on assiste tout impuissant à son délabrement, à son effondrement structurel, à son déficit pédagogique, le niveau de son enseignement baisse considérablement d’une année à l’autre et a des conséquences négatives sur la baisse de niveau général des élèves, vu que c’est la langue d’enseignement, ajoutons que d’autres profs des autres disciplines ne la maîtrisent pas non plus. L’heure est grave !